Comment déguster un bon vin ?

 

Difficile de décrire un vin de manière précise car plusieurs sens sont sollicités : la vue, l’odorat et le goût.

Chaque sens a sa propre perception lors de la dégustation d’un vin.

Nous allons donc vous présenter les différentes étapes de dégustation qui vous permettront de justifier pourquoi vous aimez ou vous n’aimez pas ce vin.

 

Quelques précautions avant la dégustation :

Evitez de déguster un vin si vous avez un rhume. Ce conseil peu paraître « bête » mais l’odorat est très important.

Privilégiez une dégustation avant un repas. C’est le moment où vos sens sont le plus en éveil car vous n’aurez pas consommé d’aliment pouvant altérer votre jugement (café, ail…).

Choisissez un endroit éclairé afin de pouvoir mieux analyser la couleur de la robe.

Le choix des verres est également très important. Afin d’optimiser la surface de contact avec l’air, préférer des verres en tulipe, plus évasés vers la base du contenant.

D’ailleurs, c’est jusqu’à cet endroit qu’il vous faudra procéder au remplissage.

 

 

 

 1 ère étape : Le visuel

Inclinez légèrement le verre afin d’analyser la transparence du vin

Deux possibilités : soit le vin est limpide, soit il est trouble, résultant d’un degré de filtration insuffisant.

A la bordure du verre, vérifiez la brillance du liquide.

S’il est brillant, le vin aura une certaine acidité.

S’il est mat, il sera terne.

 

La robe (couleur du vin) doit également être analysée.

Elle peut être pâle, moyenne ou intense.

Mais cette dernière évolue au fil du temps.

 

Pour le vin rouge : 

 

Pour le vin blanc : 

 

Pour le vin rosé :

 

 

Cet indicateur colorimétrique vous aidera également à déterminer l’âge d’un vin sous certaines exceptions (cépage, région, méthode de vinification).

 

Ensuite, inclinez puis redressez légèrement le verre afin d’analyser le liquide sur la paroi.

Si des larmes se forment : le vin sera rond (proposer un type de vin correspondant à cette analyse)

Si aucune larme ne se forme : le vin sera vif (proposer un type de vin correspondant à cette analyse)

 

2ème étape : le premier nez

Placez votre nez dans le contenant et prenez une première inspiration.

Si après celle-ci vous parvenez à reconnaître certains arômes ou une famille d’arômes (voir le tableau des arômes ci-dessous), on dira qu’il est ouvert.

 

3 ème étape : le second nez

 

Faites tournez le vin et libérez les arômes.

Si vous ne constatez pas d’intensité aromatique, cela signifie que votre vin est arrivé à maturité.

Dans le cas contraire, le carafer.

Vous pourrez ensuite définir une seconde famille d’arôme si vous avez déjà identifié une première famille lors de l’étape précédente.

 

4ème étape : le goût

C’est ici que l’appréciation d’un vin se fait plus personnelle. Chacun ayant une sensibilité particulière, les goûts seront analysés différemment.

Voici un schéma sur la composition de votre langue qui vous permettra de voir quel endroit détecte quel type de goût.

 

Les gencives quant à elles sont sollicitées pour analyser les tanins. Les tanins sont différents en fonction de la rafle et la peau du raisin en moment de la macération.

La première sensation est importante : décevante ou  intense.

Ensuite essayez de savoir si le vin est- il acide ou moelleux.

Si vous sécrétez plus de salive, votre vin est acide. Il est également plus rafraîchissant.

 

Terminez la dégustation par l’inspiration d’un filet d’air pour réveiller les arômes afin d’intensifier le goût.